Retraites – l’UPA communique

La modification des paramètres du dispositif « carrières longues » aurait dû être traitée dans le cadre global de l’avenir des retraites

Préserver le régime de retraites par répartition a toujours été la priorité de l’UPA. C’est dans ce but que l’UPA a soutenu les réformes de 2003 et de 2010 qui visaient à assurer l’équilibre financier de l’assurance vieillesse tout en prenant en compte l’allongement de la durée de vie.

De la même façon, l’UPA a revendiqué la mise en place du dispositif « carrières longues », de sorte que ceux qui ont commencé à travailler particulièrement jeunes, à l’instar de nombreux artisans et commerçants de proximité, ne soient pas soumis à une durée d’activité et de cotisation nettement supérieure à celle des autres actifs.

Dans ce contexte l’UPA a pris acte de la volonté du Président de la République de permettre aux personnes ayant débuté leur carrière à 18 ou 19 ans et ayant travaillé 41 ans, de faire valoir leurs droits à la retraite dans le cadre du dispositif carrière longue instauré en 2003.

En revanche, l’UPA ne comprend pas que le gouvernement ait modifié unilatéralement les paramètres établis en 2003 pour bénéficier du dispositif de carrières longues. L’élargissement de ces critères, avec la prise en compte de deux trimestres supplémentaires, des périodes, de chômage d’une part et de maternité d’autre part, n’a donné lieu à aucune information précise sur le coût de la mesure.

L’UPA considère que le décret aurait dû se limiter à la stricte mise en œuvre de la mesure annoncée par le Président de la République, et que l’évolution des critères aurait dû être traitée avec les partenaires sociaux dans le cadre global de l’avenir des retraites.

A ceci s’ajoute une réelle inquiétude quant au coût de la mesure supporté par les entreprises, les salariés et les travailleurs indépendants, et quant à l’impact financier sur les régimes complémentaires AGIRC – ARRCO et RSI.

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L’UPA est l’organisation interprofessionnelle représentative de l’artisanat et du commerce de proximité.

Elle a pour membres fondateurs les trois grandes confédérations qui représentent ces catégories d’entreprises, la CAPEB (bâtiment),  la CNAMS (fabrication et services), la CGAD (alimentation et hôtellerie restauration), et pour membre associé la CNATP (travaux publics et paysage).Elle fédère plus de 300 métiers de l’artisanat, du commerce alimentaire de proximité et de l’hôtellerie-restauration.

Président : Jean LARDIN – Secrétaire Général : Pierre BURBAN

Les artisans et commerçants de proximité représentent l’économie non délocalisable, fortement créatrice d’emploi et de richesse : 1,2 million d’entreprises, soit 40% des entreprises françaises, 4 millions d’actifs, 3 millions de salariés, 400 Md€ de chiffre d’affaires.

Contacts presse
UPA :      Jean-Côme Delerue – Tél : 01.47.63.31.31 – 06.77.64.40.78 –  jcdelerue@upa.fr – Internet : www.upa.fr
Image 7 : Catherine Desgrandchamps – Tél : 01 53 70 74 44 – 06 47 72 46 11 – cdesgrandchamps@image7.fr 

Tentatives d’escroquerie et RSI

Depuis quelques temps de nombreuses entreprises qui commercialisent des annuaires tentent de se faire passer pour le Régime Social des Indépendants (RSI). La technique est plutôt simple: vous recevez une facture comportant en très gros caractères le sigle « RSI », et en très petits caractères un paragraphe indiquant qu’il s’agit en réalité d’une entreprise privée, qui vous propose, moyennant le paiement d’un prix manifestement exorbitant, de publier les coordonnées de votre société sur un annuaire. Beaucoup d’artisans s’étant plaints de ces pratiques, le RSI a décider d’engager des actions judiciaires. Dernièrement, la société « Répertoire des sociétés et des indépendants » s’est vue ordonnée par la Cour d’appel de Paris de « cesser d’envoyer et d’utiliser le document intitulé Bulletin d’adhésion comportant le sigle RSI ».

Des tentatives d’escroqueries téléphoniques sont par ailleurs menées actuellement. Des artisans sont ainsi contactés par téléphone par un interlocuteur qui se présente comme conseiller ou gestionnaire RSI. Cet interlocuteur indique que les coordonnées bancaires nécessaires au règlement des cotisations et contributions sociales ont été modifiées et que les paiements des assurés n’auraient pas pu être pris en compte. Il demande ensuite à ce qu’un nouveau paiement soit effectué sur un numéro de compte, qui ne correspond à aucun compte utilisé par le RSI ou les Urssaf. Le RSI et le réseau des Urssaf rappellent que de telles pratiques ne sont jamais employées dans les relations avec leurs assurés.

« Face aux difficultés, réagir aux premiers signaux d’alerte »

L’Union Professionnelle Artisanale de Haute-Savoie propose un accompagnement spécifique pour les entreprises artisanales, rencontrant des difficultés économiques. Le dispositif est facile d’accès, gratuit et confidentiel. Sur simple appel téléphonique, un consultant se déplace une journée, avec le chef d’entreprise. Objectifs : analyser la situation, et proposer des mesures concrètes. Dans une démarche de partenariat étroit avec l’UPA, la Région Rhône-Alpes finance cette action dans le cadre du Fonds Régional d’Action d’Urgence (FRAU)

Les difficultés rencontrées par les entreprises sont de plusieurs ordres, et souvent très liées à une trésorerie tendue. En ce début d’année 2012, les entreprises artisanales, qui avaient déjà des trésoreries dégradées depuis 2008, sont de nouveau impactées par la crise. Voilà pourquoi le message de l’Union Professionnelle Artisanale est simple : face à des difficultés de trésorerie, face à une baisse du chiffre d’affaire, des devis ou des carnets de commande : Réagir au plus vite en contactant un Point d’Accueil.

Dès que le chef d’entreprise contacte son point d’accueil départemental et présente sa situation, la prise en charge se met en place. Un consultant, mandaté par l’UPA, l’appelle dans les jours qui suivent et organise une première rencontre. D’autres rendez vous vont suivre et seront validés dans un document écrit remis au dirigeant de l’entreprise. Ces interventions sont entièrement prises en charge par la Région Rhône-Alpes, sans aucune avance de frais pour le chef d’entreprise. Basé sur l’écoute, le rôle du consultant est avant tout d’échanger avec le chef d’entreprise. C’est ce qui lui permet de réaliser un diagnostic précis, puis de proposer un plan d’action adapté aux besoins de l’entreprise.

Qui contacter ? :  UPA Haute-Savoie, Arnaud Berthier : 04 50 66 26 66

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