L’accord sur le contrat de génération répond doublement aux attentes de l’UPA

L’amélioration du marché de l’emploi dépend d’abord du niveau d’activité des entreprises. Elle pourrait aussi être provoquée par une baisse du coût du travail, comme l’UPA la demande.
Néanmoins, les partenaires sociaux ont abouti aujourd’hui à un accord inédit sur le contrat de génération qui va apporter un outil supplémentaire pour lutter contre le chômage des jeunes.
Le dispositif prévu par le texte de l’accord s’avère particulièrement équilibré. Il répond doublement aux attentes de l’UPA. En effet il permet aux jeunes, y compris à l’issue d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation, d’être embauchés en CDI tout en bénéficiant d’une aide forfaitaire pour renforcer leur expérience.
En outre, dans les entreprises de moins de 50 salariés le dispositif sera ouvert au chef d’entreprise senior, situation qui correspond à de nombreuses entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité.
Selon une enquête UPA / I+C du 18 octobre 2012*, 54% des chefs d’entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité (parmi ceux qui ont au moins un salarié) considèrent que le contrat de génération constitue « une bonne idée pour favoriser l’emploi ».
En outre, les trois quarts des entreprises qui emploient un salarié de plus de 57 ans (17% des entreprises) envisagent d’embaucher un jeune dans le cadre du contrat de génération.
Ainsi, même si le contrat de génération ne résoudra pas le chômage de masse, l’UPA estime que ce dispositif est de nature à favoriser l’embauche, au même titre que le contrat zéro charges proposé par le précédent gouvernement aux petites entreprises.

* Enquête réalisée à la demande de l’UPA par l’Institut I+C dans la première quinzaine du mois d’octobre 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 4700 entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité.

L’UPA est l’organisation interprofessionnelle représentative de l’artisanat et du commerce de proximité.

Elle a pour membres fondateurs les trois grandes confédérations qui représentent ces catégories d’entreprises, la CAPEB (bâtiment),  la CNAMS (fabrication et services), la CGAD (alimentation et hôtellerie restauration), et pour membre associé la CNATP (travaux publics et paysage).Elle fédère plus de 300 métiers de l’artisanat, du commerce alimentaire de proximité et de l’hôtellerie-restauration.

 Les artisans et commerçants de proximité représentent l’économie non délocalisable, fortement créatrice d’emploi et de richesse : 1,2 million d’entreprises, soit 40% des entreprises françaises, 4 millions d’actifs, 3 millions de salariés, 400 Md€ de chiffre d’affaires. 

L’UPA appelle les chefs d’entreprise indépendants à dénoncer les mesures gouvernementales

Les membres du Conseil National de l’UPA réunis le 18 octobre ont dénoncé l’accumulation de mesures fiscales et sociales qui vont accroître les prélèvements sur les petites entreprises et particulièrement sur les chefs d’entreprise indépendants : artisans, commerçants, professionnels libéraux.
Contrairement à ce qu’a affirmé la communication gouvernementale, les grandes entreprises ne sont pas les seules catégories touchées par des hausses de prélèvements puisqu’à lui seul le projet de loi de financement de la sécurité sociale prévoit une augmentation de 1,1 milliards d’euros de prélèvements sur les travailleurs indépendants.
Rappelons que le projet de loi de financement de la sécurité sociale prévoit d’augmenter les cotisations d’assurance maladie de la plupart des travailleurs indépendants (au-delà de 36.300 euros de revenus par an).
En outre, les gérants majoritaires de sociétés vont perdre l’abattement de 10% pour frais professionnels tandis que les salariés, notamment les chefs de très grandes entreprises continueront à bénéficier de cet avantage.
Enfin, les travailleurs indépendants vont subir des hausses d’impôt en conséquence du gel du barème de l’impôt sur le revenu.
Pourtant, le Gouvernement continue invariablement de dialoguer avec les représentants des grandes entreprises, des ETI, voire des « pigeons », oubliant 98% des entreprises, celles qui emploient moins de 50 salariés.
C’est pourquoi, l’UPA appelle tous les chefs d’entreprise, d’une part à signer la pétition qui leur est proposée sur upa.fr, et d’autre part à voter avant le 22 octobre en faveur des listes présentées par l’UPA (listes AC des artisans et des commerçants) pour le renouvellement des caisses du Régime social des indépendants -RSI-.

 

 

L’UPA est l’organisation interprofessionnelle représentative de l’artisanat et du commerce de proximité.

 Elle a pour membres fondateurs les trois grandes confédérations qui représentent ces catégories d’entreprises, la CAPEB (bâtiment),  la CNAMS (fabrication et services), la CGAD (alimentation et hôtellerie restauration), et pour membre associé la CNATP (travaux publics et paysage).Elle fédère plus de 300 métiers de l’artisanat, du commerce alimentaire de proximité et de l’hôtellerie-restauration.

 Les artisans et commerçants de proximité représentent l’économie non délocalisable, fortement créatrice d’emploi et de richesse : 1,2 million d’entreprises, soit 40% des entreprises françaises, 4 millions d’actifs, 3 millions de salariés, 400 Md€ de chiffre d’affaires. 

La CAPEB Haute-Savoie présente au Mieux Vivre Expo

La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) et la CNATP (Chambre Nationale de l’Artisanat des Travaux Publics, des Paysagistes et des Activités Annexes) seront présentes pour la 24ème édition du Mieux Vivre Expo, qui se déroulera du 1er au 5 novembre 2012 au parc des expositions de la Roche sur Foron.
Cette année, vous serez accueillis sur une plateforme de 80m² réalisée autour du thème de l’accessibilité.

>>> Pour en savoir plus