#8mars

La préfecture de la Haute-Savoie a initié des manifestations autour de la journée du 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

Reconnue par l’organisation des Nations Unies en 1977, la journée internationale des droits des femmes encourage tous les gouvernements à préparer des manifestations permettant de mettre un coup de projecteur sur les avancées réalisées et les écarts restant à combler entre les femmes et les hommes dans la vie professionnelle, sociale et personnelle.

A cet égard, le mardi 6 mars dernier, la Préfecture de la Haute-Savoie, en présence de Monsieur LAMBERT, Préfet de le Haute-Savoie, la Chambre des Métiers et la Fédération des artisans boulangers pâtissiers ont organisés un temps d’échanges avec des témoignages de jeunes femmes, témoignages sur leurs parcours professionnels dits « plus masculins ». Étaient présentes une apprentie en BP Boulanger 1ère année au CFA de Groisy, médaille d’argent au concours « Meilleur Jeune Boulanger de France » 2017, une formatrice boucherie du CFA de Groisy ainsi qu’une apprentie bouchère.

La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment 74 y était également, accompagnée de deux peintres en bâtiment, Aurélie SISTRIER qui a créé son entreprise AD COULEURS, il y a 7 ans et Marion STEPHAN, salariée de l’entreprise ALBORINI.

Des conjointes d’artisan organisent une réunion sur « la durée de conservation des documents au sein de l’entreprise »

Au sein des locaux de la CAPEB74, le 27 février dernier, Rachelle PAUTEX, conjointe salariée d’une entreprise de charpente et Brigitte DECAESTEKER, conjointe collaboratrice d’une entreprise d’électricité ont organisé une matinée d’échanges, matinée qui a réuni 9 participants.

En première partie, Geneviève BRET de la SAGEC (Association d’expertise comptable) est intervenue sur le thème de « la durée de conservation des documents ».  Elle n’a notamment pas manqué de rappeler que les pièces comptables devaient être conservées pendant 10 ans à partir de la clôture de l’exercice et ce, même en cas de cessation d’activité.

Cette matinée a été l’occasion de désigner Rachelle PAUTEX comme Responsable de la Commission des femmes d’artisan, qui aura notamment pour rôle au niveau du département d’organiser des échanges, des réunions, des évènements… sur des thèmes qui peuvent intéresser, certes, les femmes dans l’artisanat mais également toutes les personnes y compris les chefs d’entreprises en charge de la gestion.

A propos de :

La Commission des femmes d’artisan est une commission de la CAPEB. 60 % des conjoints d’artisans du bâtiment travaillent au sein de l’entreprise.
Véritable adjoint du chef d’entreprise, le conjoint participe pleinement au développement et à la vie de l’entreprise.
Aux compétences multiples, il est très souvent en charge des activités administratives de l’entreprise : gestion, commerce, communication …

La CAPEB HAUTE-SAVOIE aux « 3 jours du bois dans la construction »

Le Salon des « 3 jours du bois sans la construction » s’est déroulé du 1er au 3 février dernier à Rumilly au sein des locaux du Pôle Excellence Bois.

Il s’agissait de la 2ème édition qui a rassemblée une vingtaine d’entreprises exposantes réunies selon des thématiques quotidiennes. Chaque journée a été rythmée par des conférences, démonstrations et ateliers.

Gérard ALBORINI, Président de la CAPEB74 et Magali PELLICIER, Responsable de la section Couverture-Charpente-Menuiserie de la CAPEB73 ont eu l’honneur de participer à l’ouverture du Salon le vendredi, journée destinée aux professionnels.

Nouvelle campagne de tests d’outils Leborgne !

La CAPEB, le fabricant Leborgne et l’IRIS-ST lancent une nouvelle campagne de tests d’outils.

Pour cette année 2017, 8 entreprises artisanales de maçonnerie carrelage adhérentes à la CAPEB74 vont mettre à l’épreuve trois outils :

  • Une ratissoire 4 dents ;
  • Une Massette-paveur ;
  • Un prototype pour un nouvel outil innovant

Les deux premiers outils pourront être conservés par les participants.

Plusieurs critères seront analysés par les testeurs pour juger de la performance de ces outils : leur sécurité, leur ergonomie, leur efficacité…

Les artisans, le fabricant Leborgne et l’IRIS-ST se retrouveront en janvier 2018 à la CAPEB 74 pour faire le bilan de ces tests.

A propos de l’IRIS-ST

L’Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) est un organisme dédié aux questions de santé et de sécurité des entreprises artisanales du BTP et du Paysage. A ce titre, l’IRIS-ST développe et met à disposition des entreprises artisanales des solutions et des outils adaptés et innovants pour la prévention des risques professionnels.

Créé en 2007, l’IRIS-ST est une association loi 1901. Il est géré par un conseil d’administration composé de chefs d’entreprise artisanale à 70 % du bâtiment et à 30 % des travaux publics et du paysage.

#LOIDEFINANCES – RECALIBRAGE DU CITE

 

La CAPEB s’oppose vigoureusement au recalibrage du CITE qui exclut totalement les portes, fenêtres et vitrage du dispositif dès mars 2018

Paris, le 28 septembre 2017 – La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) est complétement opposée au recalibrage du CITE annoncé hier par le gouvernement lors de la présentation du projet de loi de finances. À compter du 27 septembre, le taux de crédit du CITE passe de 30% à 15% pour les travaux de rénovation énergétique des portes, fenêtres et vitrage et ce jusqu’à fin mars 2018. A la date du 27 mars 2018, ces équipements sortiront totalement du dispositif.

Son président Patrick Liébus, s’était entretenu avec le Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, puis avec un représentant de Bercy ces derniers jours. A ce stade, cette mesure brutale, décidée sans réelle concertation avec les organisations professionnelles, est entrée en vigueur alors même que la loi de finances ne sera définitivement votée qu’en décembre, avec des dispositions éventuellement amendées.

Patrick Liébus, Président de la CAPEB : « Nous avons rencontré les responsables du gouvernement à l’origine de cette mesure, pour l’instant transitoire, mais qui pourrait peser très lourdement sur l’activité en entretien-rénovation et stopper nette la reprise constatée encore récemment pour nos entreprises artisanales. Les conséquences d’une telle mesure seraient directes et expéditives pour les entreprises du bâtiment et pour leurs clients. Seuls les devis signés avant le 27 septembre et ayant fait l’objet d’un versement d’un acompte de 30% pourront continuer de bénéficier du CITE à 30%. Tous nos autres clients vont donc se trouver dans des situations difficiles puisque leur crédit d’impôt sera réduit de moitié, du jour au lendemain».

Un coup de massue pour la rénovation énergétique des bâtiments

La CAPEB fait part de sa grande préoccupation sur le dispositif arrêté par le Ministère de l’Economie et des Finances dans le Projet de loi Finance (PLF 2018) qui prévoit que le crédit d’impôt transition énergétique applicable aux fenêtres, volets isolants et portes soit revu à la baisse, puis supprimé.

En effet, le CITE passerait de 30 % à 15 % à compter du 27 septembre 2017 jusqu’au 27 mars 2018 inclus. Ces équipements ne seraient plus éligibles au crédit d’impôt à compter du 28 mars 2018.

Ces dispositions nouvelles sont en totale contradiction avec la nécessité d’une approche globale de la rénovation énergétique du logement qui doit intégrer les trois aspects les plus fondamentaux à savoir : système de chauffage, isolation des parois et de la toiture et portes fenêtres.

Un appel pour plus de concertation et des mesures

La CAPEB demande à Bercy de revoir cette disposition qui a fait ses preuves en matière d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. Elle demande également que de nouvelles modalités pratiques de mise en œuvre soient élaborées en concertation avec les professionnels et avec les services du ministère de la transition écologique.

Au cours de ses derniers entretiens avec les pouvoirs publics, la CAPEB a pu être entendue et garde l’espoir qu’un compromis soit trouvé rapidement.

Patrick Liébus, Président de la CAPEB : « Nous avons tenu à alerter les ministres concernés sur la complexité voire l’absurdité d’une telle disposition. Cet arbitrage budgétaire non concerté ne prend pas réellement la mesure de la réalité des travaux et des besoins des foyers et des professionnels. Plutôt que de faire un procès d’efficacité énergétique au remplacement de fenêtres et de stopper brutalement l’aide au cours de l’année 2018, il serait plus judicieux de resserrer le dispositif sur les cas d’efficacité incontestable. Le problème n’est pas, en soi, d’être pour ou contre les fenêtres mais de faire les gestes les plus efficaces pour économiser l’énergie, profiter du solaire passif et faire la chasse aux passoires thermiques.»

EN BREF

Les chiffres en faveur du maintien du taux du CITE

1-    Le CITE vient en première position des aides sollicitées par les ménages (hormis la TVA) : + 6,7 % de taux de pénétration.

2-    Plus d’un million de foyers ont obtenu un CITE en 2015.

3-    Le CITE est un dispositif très bien identifié par les ménages (ce sont toujours des « temps longs »), il serait incompréhensible de casser cette dynamique.

4-    En 2015, le CITE représentait près de 6,5 milliards d’euros de travaux, soit 73 000 emplois.

5-      Les travaux sur les fenêtres touchent 34 % des logements, et occasionnent une dépense moyenne de 5 200 €.

 

À propos de la CAPEB :

La CAPEB, Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, est le syndicat patronal représentant l’artisanat* du Bâtiment lequel dénombre :

386 458 entreprises employant moins de 20 salariés**, soit 98% des entreprises du Bâtiment

643 049 salariés, soit 59% des salariés du Bâtiment

59 100 apprentis, soit 79% des apprentis du Bâtiment

Qui réalisent : 

81 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 64% du CA du Bâtiment

* Définition d’une entreprise artisanale : une petite entreprise qui peut employer ou non des salariés et qui est inscrite au Répertoire des métiers.

** Ce chiffre (386 458) ne comprend pas les 146 631 auto-entrepreneurs inscrits au RSI, soit 105 504 déclarant un CA et 41 127 n’en déclarant pas (Acoss)